Le fluide chaud du circuit d'huile traverse un noyau tubulaire en aluminium brasé sous vide ; un ventilateur entraîné par un moteur hydraulique/CA/CC brasse l'air ambiant sur ce noyau, lui transférant ainsi la chaleur. Aucun fluide secondaire, tel que l'eau, n'est nécessaire ; il s'agit d'une solution compacte à refroidissement par air.

Les groupes hydrauliques sont utilisés dans de nombreuses applications, notamment les machines-outils, les presses, les machines de moulage par injection, les compresseurs, les engins de chantier (construction et agriculture), les équipements maritimes et ferroviaires, ainsi que les systèmes auxiliaires des centrales énergétiques et éoliennes. Ils présentent l'avantage de surpasser les systèmes à plaques, tubes ou refroidissement par eau lorsque l'approvisionnement en eau est difficile ou indésirable, que l'espace est limité et que le coût total de possession doit être réduit.

Charge thermique (kW) ou débit d'huile (L/min) et températures cibles d'entrée/sortie d'huile. Température ambiante (air) et emplacement d'installation (intérieur/extérieur, altitude). Type d'huile et viscosité (cSt à température de fonctionnement). Perte de charge admissible (Δp) et limite de bruit. Type d'alimentation (CA 230/400 V, CC 12/24 V, hydraulique). Avec ces informations, MIT recommande le modèle approprié en faisant correspondre correctement la surface du noyau, le débit du ventilateur et la géométrie des pales.

Cela dépend du modèle et de l'application ; la pression de service typique se situe entre 10 et 20 bars, et les températures de fonctionnement varient considérablement selon la formulation de l'huile. Les noyaux sont en alliage d'aluminium haute résistance (brasés sous vide) ; les matériaux du collecteur et des raccords sont sélectionnés en fonction de l'application. La compatibilité avec les huiles minérales, synthétiques et biosourcées doit être évaluée en tenant compte des données fournies par le fabricant d'huile. Les revêtements protecteurs et les raccords en acier inoxydable sont recommandés en milieu marin ou corrosif.

Thermostat / interrupteur thermique (marche/arrêt du ventilateur ou vitesse par paliers). Contrôle de vitesse proportionnel avec ventilateur PWM/EC ou variateur de fréquence. Soupape de dérivation/de décharge (contre le démarrage à froid et un Δp excessif). Pressostat différentiel (avertissement de contamination). Indice de protection IP et isolateurs de vibrations (pour les conditions de terrain difficiles). Ces options réduisent la consommation d'énergie et le bruit tout en maintenant la température de l'huile dans une plage étroite.

Prévoir un dégagement suffisant à l'entrée et à la sortie d'air pour permettre une bonne circulation de l'air et éviter la recirculation de l'air chaud. Vérifier le sens d'écoulement, l'isolation des vibrations et la robustesse des supports de fixation. Installer un filtre/crépine adapté sur la conduite d'entrée ; une augmentation de la pression différentielle (Δp), de la température de l'huile et des bruits/vibrations sont des signes avant-coureurs. Nettoyer régulièrement les ailettes (à l'air comprimé, en prenant soin de ne pas les endommager ; l'eau sous haute pression est déconseillée). Respecter la classe de propreté recommandée par le fabricant d'huile (ISO 4406) et les intervalles de vidange.